Note :

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Musique centrafricaine moderne
La musique centrafricaine moderne existe même si elle est inconnue sur le plan international. L'absence d'une politique culturelle a ghettorisé la musique moderne centrafricaine qui s'apparente à la rumba congolo-zaïroise. Cette musique est née dans les années 50, période où la rumba cubaine et le high-life venus du Ghana faisaient fureur en Afrique centrale. La République Centrafricaine n'était pas demeurée insensible au nouveau courant puisque les musiciens de l'époque reprenaient à Bangui des morceaux populaires cubains et ghanéens qui étaient diffusés sur le puissant émetteur de radio Brazzaville installée par les colons français. Parmi les pionniers centrafricains, l'on peut citer : Jean-Marc LESOI, Jean MAGALET, Dominique EBOMA, Prosper MAYELE, BEKPA, et Jimmy ZAKARI surnommé Jimmy de l'hawaïenne par les zaïrois. Ces figures ont participé à la création de la rumba congolo-zaïroise compte tenu du fait que Jimmy ZAKARI avait évolué tantôt à Brazzaville et tantôt à Kinshasa où il fut le professeur de guitare du célèbre musicien zaïrois Franco LUAMBO.
Paulo KAMBA (Congo), Jimmy ZAKARI (Centrafrique) et WENDO (Zaïre) sont les précurseurs de la rumba congolo-zaïroise. Le manque de moyens de production et de promotion a mis sous silence la musique centrafricaine. A l'intérieur du pays, les groupes se forment et disparaissent par manque de structuration et de soutien. Quelques orchestres populaires agrémentent les soirées banguissoises dans les principaux dancings de la place : MUSIKI, CANON STARS, SUPER STARS, COMMANDO JAZZ, TROPICAL FIESTA et les ZOKELA... Les difficultés rencontrées par les artistes ont contraint certains à l'exil où ils trouvent une occasion de faire connaître leur musique à l'étranger. C'est ainsi qu'on trouve à Paris les chanteurs comme Charlie PERRIERE, Sultan ZEMBELLAT, Laskin NGOMATEKE, Baba BY-GAO, Léa LIGNANZI, Léonie KANGALA, Frédéric KANGALA, Delmas KELOU et Judes BONDEZE qui se produisent en concert et en disque.
La musique moderne centrafricaine véhicule le sango qui est la langue nationale et officielle parlée par toute la population. La musique représente un atout dans ce pays puisqu'elle véhicule le sango pour éduquer, sensibiliser la population et favoriser la promotion de la langue qui n'est pas enseignée dans les écoles (exception de rares établissements primaires à titre expérimental). La majorité des úuvres centrafricaines sont écrites et chantées en sango. Si la musique moderne centrafricaine fait figure de parent pauvre, elle est cependant une richesse inexploitée de nos jours. Son rayonnement mondial - ce qui se fait suffisamment déjà bien avec la musique polyphonique des Pygmées Aka - peut être un facteur déclencheur de la découverte du pays encore méconnu. A l'heure où le développement culturel n'est pas prioritaire dans plusieurs pays africains, les artistes centrafricains doivent compter sur leurs propres moyens afin de faire connaître leur art.
Pour sa part, le groupe Maïgaro* avec Sultan ZEMBELLAT prend une initiative : faire des animations, participer à des rencontres culturelles, faire découvrir la musique centrafricaine sous forme de disques compacts, cassettes.

Article tiré sur le site "http://www.affairesjs.com/centrafrique"


mardi 14 décembre 2010

Nostalgie

J'espère que chaque mélomane se retrouvera.
Bonne écoute...